Schneider Electric, l’entreprise multinationale dans les domaines de l’énergie et de l’automation, a conclu un accord avec les syndicats européens qui permettra aux travailleurs de mieux anticiper les changements et de faire face aux conséquences de la mondialisation.
Schneider Electric emploie 45.000 personnes dans 29 pays européens. Lors des négociations de cet accord, les défis actuels tels que la transition énergétique, la numérisation, l’évolution des métiers et l’augmentation du nombre de jeunes travailleurs ont été abordés.
Les points clés de l’accord portent sur l’évolution des carrières afin de permettre au personnel de répondre aux besoins en compétences de l’entreprise et sur la stimulation d’une culture de l’apprentissage en offrant au moins sept heures de formation par an par employé.
L’accord prévoit aussi la création d’un observatoire européen pour l’emploi et les compétences dans le but de développer une vision globale commune des priorités stratégiques et des défis de l’entreprise en termes d’emploi, de ressources et de compétences. Cet observatoire sera contrôlé par une commission composée de délégués syndicaux qui se réuniront tous les deux ans pour évaluer les progrès réalisés.
« Par cet accord, Schneider Electric s’est engagée envers tous ses employés européens à soutenir le renforcement de leur employabilité et à favoriser le développement de leurs carrières », a déclaré Luc Triangle, Secrétaire général d’industriAll Europe. « Nous nous réjouissons du fait qu’en établissant un socle de principes et de droits au niveau européen, cet accord montre la voie permettant aux travailleurs européens d’être tous sur un pied d’égalité. Il faut maintenant en faire une réalité sur le terrain. Le dialogue social est essentiel à sa mise en œuvre au niveau local. »