En Espagne, les syndicats et le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation se sont accordés pour établir un dialogue permanent sur les questions relatives au secteur agricole et sur les politiques affectant les travailleurs.
CCOO de Industria et UGT-FICA rappellent que les employeurs agricoles se doivent de respecter le salaire minimum et ont demandé au ministère d’intervenir pour garantir de droit à la négociation collective pour tous les travailleurs.
Dans la perspective de l’entrée en vigueur en 2023 de la nouvelle politique agricole commune de l’UE, les syndicats plaident pour une conditionnalité sociale. Cela signifie que les bénéficiaires de la PAC seront, dès le premier jour, tenus de respecter certaines dispositions du droit social et du droit du travail européen pour profiter des fonds de la PAC. Les syndicats veulent dans ce but rencontrer des représentants d’autres administrations publiques responsables de veiller à la conformité avec la réglementation du travail et sociale ainsi qu’avec les règles en matière de sécurité sociale afin de mettre en place les contrôles et mécanismes nécessaires pour une application effective de cette conditionnalité sociale.
« Dans notre pays, la nouvelle PAC devrait être une opportunité pour le développement d’un nouveau cadre de relations industrielles dans le secteur agricole où des avancées sont faites dans la négociation du premier accord d’état pour ce secteur concernant le salaire minimum et la garantie de couverture de la négociation collective pour tous les travailleurs agricoles », ont déclaré l’UGT-FICA et la CCOO de Industria.