Suite à la visite de la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur l'île de Lampedusa le 17 septembre, la CES réitère le besoin urgent d'une politique européenne d'asile et de migration juste et humaine, en accord avec les obligations légales internationales et de l'UE et dans le plein respect des droits fondamentaux.
Le plan en 10 points présenté par la Commission est basé sur les mêmes vieilles recettes inefficaces qui traitent la migration et l'asile comme une menace et un crime. Au contraire, il est urgent de mettre en place une politique européenne commune en matière d'asile et des canaux de migration sûrs et réguliers.
La CES a appelé les États membres à s'engager à garantir que les droits humains fondamentaux des demandeurs d'asile et des migrants soient respectés et protégés à tout moment, y compris l'accès à un logement sûr, à l'information, aux services sociaux et de santé et à la justice.
Le recours à des accords bilatéraux tels que le récent protocole d'accord entre l'UE et la Tunisie est une grave erreur. Cet accord récompense le bilan alarmant du régime en matière de violations des droits de l'homme, notamment à l'encontre des syndicalistes et des migrants.
Nous appelons l'UE à défendre les valeurs démocratiques européennes et à tracer une voie européenne de solidarité et de responsabilité partagée.