Les syndicats ne peuvent admettre l’extrémisme raciste. Les statuts du syndicat belge FGTB sont clairs à ce sujet : « Il n’y a pas de place à la FGTB pour les idées et les comportements racistes, sexistes, xénophobes ou fascistes ».
Un point de contact en ligne permet aux membres du syndicat de signaler des cas de discrimination au travail ou dans les procédures de recrutement. Sur son site web, le SETCa, la centrale du secteur des cols blancs de la FGTB, met à la disposition de ses affiliés un guide définissant différentes formes de discrimination en faisant référence à des exemples concrets et leur offrant un accès à un réseau de consultants en matière de diversité pouvant leur donner des conseils pratiques.
« Les syndicats peuvent réellement faire la différence », explique le SETCa, « en mettant à l’agenda la diversité et la lutte contre la discrimination, en combattant les préjugés et en développant de bonnes pratiques. Qu’il s’agisse de recrutement de personnel, de politique des ressources humaines ou de style de management, la diversité et la non-discrimination représentent également une forme de solidarité. »
Les trois syndicats belges – FGTB, CSC et CGSLB – ont travaillé ensemble pour la campagne Racism, Game Over (le racisme, c’est terminé) (voir National UPdates no. 8). La CSC a notamment organisé des formations et des débats et développé des brochures et un argumentaire pour aider ses membres à combattre les préjugés racistes sur le lieu de travail.