La négociation collective syndicale aide les jeunes travailleurs en Belgique et ailleurs à obtenir des meilleures conditions de rémunération et de travail.
En 2016, le gouvernement belge a introduit des niveaux de rémunération injustes et inférieurs au salaire minimum pour les jeunes travailleurs censés créer 1.000 nouveaux emplois après la crise économique. Alors que les emplois ne se sont jamais matérialisés, cette mesure d’austérité a eu un effet désastreux sur les conditions de vie et de travail de quelque 45.000 jeunes qui ont souffert de réductions de protection sociale et d’une chute des rémunérations allant jusqu’à 18%.
Les syndicats belges, y compris les représentants des jeunes de l’ACV-CSC METEA (les travailleurs de la métallurgie et du textile), ont eu recours à la négociation collective pour combattre cette injustice. Ils sont parvenus à mettre la question du salaire minimum sur la table des négociations lors des séances de négociation sectorielle et ont conclu 10 accords sectoriels garantissant des salaires justes pour les jeunes travailleurs.
Belgique, Allemagne et Pays-Bas ne sont que quelques-uns des pays où les jeunes travailleurs adhèrent à un syndicat et obtiennent de meilleures conditions de travail pour les stagiaires, les apprentis et les jeunes en général.