L'intergroupe syndical discute des mesures à prendre pour garantir des emplois de qualité et le progrès social

L'Intergroupe syndical du Parlement européen - un groupe interpartis de députés européens motivés par la défense des intérêts des travailleurs - a tenu sa première réunion depuis les élections européennes aujourd'hui à Strasbourg.

L'Intergroupe syndical est co-présidé par les eurodéputés Dennis Radtke (PPE), Estelle Ceulemans (S&D), Jana Toom (Renew Europe), Maria Ohisalo (Verts/ALE) et Leila Chaibi (Gauche), et est soutenu dans son travail par la Confédération européenne des syndicats. Esther Lynch, secrétaire générale de la CES, a participé au lancement de l'intergroupe.

Le Parlement européen a joué et continue de jouer un rôle clé dans l'action en faveur des travailleurs. L'Intergroupe syndical constitue un important forum de discussion entre les députés européens et les représentants syndicaux.

Au cours de la discussion, les coprésidents de l'intergroupe et le secrétaire général de la CES ont souligné l'importance de placer l'Europe sociale et les emplois de qualité au centre des discussions au Parlement européen et au niveau de l'UE.

Dans la dernière enquête Eurobaromètre, les citoyens ont souligné qu'ils aimeraient que le Parlement aborde en priorité "l'inflation, la hausse des prix et le coût de la vie" et "la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale".

La législation et les investissements sont nécessaires pour garantir des emplois de qualité, et les actions visant à soutenir les travailleurs ne peuvent être laissées de côté, mais doivent être mises en œuvre de toute urgence.

Au cours de la discussion lors de la réunion de l'Intergroupe, divers domaines d'action ont été évoqués pour garantir des emplois de qualité et améliorer les conditions de travail.

L'Europe connaît une vague de restructurations. Dans ce cadre, il est prioritaire de défendre des emplois de qualité et d'assurer une transition juste par l'anticipation et la gestion du changement.

Dans le même temps, il est essentiel de garantir que la numérisation profite aussi bien aux entreprises qu'aux travailleurs : réglementer l'IA sur le lieu de travail et garantir le respect du droit à la déconnexion sont des étapes essentielles.

Les risques psychosociaux doivent également être prévenus, dans le cadre d'efforts renouvelés pour garantir la santé et la sécurité au travail.

Les abus dans les chaînes de sous-traitance et les intermédiaires doivent également être combattus, afin de garantir le respect des droits des travailleurs et des conditions de travail équitables.

Enfin, l'argent public doit contribuer à la création d'emplois de qualité et à la promotion de la négociation collective, notamment par le biais de meilleures règles en matière de marchés publics et de conditionnalités sociales dans les investissements.

L'intergroupe se penchera sur ces questions et sur d'autres lors de ses prochaines réunions, dans le but de créer une plateforme pour une Europe sociale forte, fondée sur des emplois de qualité et sur l'amélioration des conditions de vie et de travail.