Travailler de chez soi durant la pandémie s’est traduit par des coûts supplémentaires pour bon nombre de personnes. Aux Pays-Bas, la fédération syndicale FNV a fait d’une allocation de télétravail supplémentaire l’une de ses exigences pour le cycle actuel de négociations salariales.
Dans la dernière convention collective des fonctionnaires, les syndicats ont obtenu une indemnité annuelle de 363 euros pour celles et ceux travaillant de leur domicile. C’est la première fois qu’un paiement spécifique pour du travail à domicile a été inclus dans un accord salarial statutaire.
Selon la fondation Nibud d’information des consommateurs en matière financière, basée à Utrecht, les personnes travaillant de leur domicile dépensent en moyenne 500 euros de plus par an pour couvrir les coûts auxquels elles doivent faire face du fait qu’elles ne sont pas au bureau. Elles consomment en effet davantage de gaz, d’eau et d’électricité durant la journée ainsi que d’autres produits de première nécessité tels que café et papier de toilette.
L’accord prévoit également une augmentation salariale de 0,7% en plus des 2% déjà négociés cette année ainsi qu’un bonus unique de 225 euros et un système de crédit-bail de vélos.
En Italie, le comité d’entreprise européen et la direction de la deuxième plus grande banque italienne, UniCredit, ont signé une déclaration commune définissant les lignes directrices et les normes minimales de qualité pour le travail à distance en tant qu’option volontaire pour tous les employés.
Photo : Vinzent Weinbeer