Bruxelles, 29/07/2013
« L’assassinat de Mohamed Brahim nous a profondément choqués. Avec lui et après l’attentat contre Choukri Belaid, la Tunisie perd un autre personnage incarnant une nouvelle Tunisie basée sur les droits de l’homme, la démocratie, l’égalité et la laïcité. Il est évident que les tueurs font partie d’une structure terroriste qui cherche à usurper les acquis de la révolution populaire. Le fait que les assassins de Choukri Belaid soient toujours en liberté et que l’état manque clairement à son devoir de protéger les représentants de l’opposition démocratique, nourrit les soupçons quant à l’attitude du gouvernement et du parti majoritaire. Que l’attentat contre Mohamed Brahmi coïncide avec l’anniversaire de la République n’est pas un hasard » a déclaré Bernadette Ségol.