Bruxelles, 05/06/2007
L'Union européenne a pris, en mars dernier, l'engagement ferme de réduire ses émissions de 20% en 2020 par rapport a 1990. La Confédération européenne des syndicats (CES) avait salué cette décision comme un pas décisif dans la bonne direction devant conduire les autres pays industrialisés ainsi que les gros émetteurs à adopter des objectifs similaires.
Un changement climatique accéléré menacerait la viabilité de larges pans de l'économie europenne comme le montre une étude récente de la CES. L'agriculture et l'agroalimentaire, la pêche et l'industrie du tourisme, pour ne citer que les secteurs les plus exposés, pourraient subir de graves dommages si rien n'est fait pour limiter le réchauffement.
A contrario, cette même étude montre que des politiques de réduction des émissions, peuvent être menées sans dommage pour l'emploi, à condition qu'elles incluent des mesures d'anticipation et d'accompagnement des effets négatifs transitoires sur l'emploi.