Bruxelles, 06/09/2013
Depuis le coup d’état de 2006, la population des Fidji souffre d’une dégradation de la situation sociale et du non-respect des droits fondamentaux, en particulier le droit à la liberté d’association, de réunion et d’expression. C’est la raison pour laquelle, et la CES et la CSI, demandent à rencontrer Mme Ashton dans les meilleurs délais afin d’en discuter et de faire pression pour que l’UE contribue à un renversement de la situation.
Les deux organisations soulignent que la décision 2007/641/CE expire le 30 septembre 2013 et elles estiment que l’UE ne devrait pas davantage augmenter les allocations aux Fidji autres que celles déjà envisagées dans la décision du Conseil du 24 septembre 2012.
La violation persistante des droits de l’homme reste une grave source d’inquiétude. La CES et la CSI soutiennent donc la demande faite pour que le Conseil d’administration de l’OIT qui se réunira en octobre prochain considère la mise sur pied d’une commission d’enquête.
- Lettre conjointe CES/CSI (Uniquelent en anglais): http://www.etuc.org/IMG/pdf/060913_Baroness_Catherine_Ashton.pdf