Commentant la liste des paradis fiscaux arrêtée aujourd’hui par les ministres des finances, Katja Lehto-Komulainen, Secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« Toute action contre l’évasion fiscale est bienvenue mais nous continuerons à faire pression pour la complète divulgation des activités économiques dans tous les pays sans exception ainsi que pour une réglementation fiscale commune et des taux d’imposition minimum. Ce qui a été convenu aujourd’hui doit être suivi d’autres décisions lors de prochaines réunions. »
« Compte tenu des schémas d’évasion fiscale amplement documentés au sein de l’UE, tout comme dans des territoires en dehors de l’UE mais appartenant à certains de ses membres actuels, il faut que l’Union européenne mette de l’ordre dans sa propre maison et contribue à prendre des mesures sévères contre l’évasion fiscale impliquant d’autres régimes. »
« Après les LuxLeaks, les Panama papers, les Paradise papers et les scandales touchant Amazon, Apple et d’autres, les citoyens européens en ont assez de l’évasion fiscale. Pratiquée par les multinationales et les personnes très riches, l’évasion fiscale se moque de la justice, installe une concurrence déloyale pour les petites et moyennes entreprises que l’UE dit vouloir supporter et dissuade tous les autres de payer leurs impôts. En bref, l’évasion fiscale mine notre système de recettes fiscales et constitue une menace pour les services et l’investissement publics. Elle symbolise les inégalités et la cupidité qui mettent en danger le tissu même de la société européenne. »