Suite à l’annonce du retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES) Luca Visentini a déclaré :
« Il n’y a pas d’emplois sur une planète morte. »
« Le monde entier doit être uni pour faire face à cette menace existentielle. Il ne saurait être question d’un pays d’abord. Après des années de négociation, il est profondément décevant de voir les États-Unis se retirer de l’accord de Paris. En fin de compte, ce sont pourtant les États-Unis qui seront perdants. L’Europe et l’Asie seront les leaders mondiaux en matière d’énergie propre et d’économie verte si le Président Trump veut que son pays reste englué dans une économie du siècle dernier dépendant des énergies fossiles. »
« J’appelle avec force les dirigeants de l’UE à respecter leurs engagements pour lutter contre le changement climatique et je suis encouragé par leurs premières réactions à l’annonce sans fondement du Président Trump. »
« Le défi auquel les leaders mondiaux sont confrontés aujourd’hui est de s’attaquer au changement climatique de manière à créer des emplois de qualité à travers l’investissement, l’innovation et des services publics forts afin de veiller à une transition juste et équitable pour les travailleurs et les régions industrielles. »