Unionen en Suède et IG Metall en Allemagne ont convenu de travailler ensemble pour trouver les moyens d’organiser le nombre croissant de personnes qui travaillent seules à travers des plateformes en ligne.
On estime à quelque 700.000 le nombre de personnes qui gagnent leur vie en Suède par le biais du « travail de foule », ou crowdworking, vendant leur travail à des employeurs via des sociétés en ligne, un phénomène également connu sous le nom d’économie collaborative ou d’économie « des petits boulots ». Nombre de ces emplois en ligne sont précaires et mal payés. Une étude de l’OIT révèle que ces travailleurs souffrent d’un manque d’autonomie, sont soumis à une pression constante et n’ont aucun moyen de faire valoir leurs droits.
Pour éviter une spirale à la baisse dans les conditions de travail et de rémunération, les syndicats multiplient leurs efforts pour répondre au défi que représentent l’organisation et la défense de ces travailleurs.