Le syndicat britannique GMB a obtenu le droit d’organiser ses membres et de négocier collectivement en leur nom avec Uber, l’entreprise de plateforme américaine de demandes de courses avec chauffeur.
L’accord de reconnaissance sans précédent signifie que le syndicat a le droit de négocier au nom des travailleurs et que quelque 70.000 chauffeurs pourront demander le soutien de GMB pour obtenir de meilleures conditions de salaire et de travail. Les deux parties ont convenu de se rencontrer tous les trimestres pour discuter des questions portant sur les rémunérations, les pensions et la sécurité. Les chauffeurs auront toujours la liberté de décider si, quand et où ils conduisent.
« Cet accord démontre que les entreprises de l’économie à la demande ne constituent pas forcément une sorte de Far West sauvage par-delà la frontière des droits en matière de travail », a commenté Mick Rix, cadre national de GMB.
En février, la Cour suprême britannique a jugé qu’Uber était en infraction par rapport au droit national du travail en considérant ses chauffeurs comme des indépendants forçant ainsi l’entreprise à modifier son modèle d’emploi.