La Fédération démocratique du travail de Chypre (Deok) réclame une législation obligeant les employeurs à agir pour lutter contre le harcèlement sexuel au travail.
Cette demande fait écho au tollé général provoqué par une série de rapports de harcèlement et d’abus sexuels en Grèce et à Chypre. Selon des sources syndicales, des milliers d’employées sont quotidiennement victimes de harcèlement et d’abus mais seules quelques entreprises ont adopté des procédures pour faire face à de tels incidents.
La fédération estime que tant les employeurs que les employés ont besoin d’être mieux informés et davantage sensibilisés au problème du harcèlement sexuel. Le but est « non seulement d’encourager et de permettre aux femmes de se faire entendre et de porter plainte lorsqu’elles sont sexuellement harcelées mais aussi d’abattre le mur du patriarcat et des stéréotypes sociaux selon lesquels la femme est toujours inférieure à l’homme », a déclaré Deok, ajoutant que Chypre a encore un long chemin à parcourir pour atteindre l’égalité à tous les niveaux entre les hommes et les femmes.