Les syndicats français ont signé un accord avec l’entreprise d’ingénierie et d’électronique Bosch France, définissant les modalités d’application d’arrangements officiels concernant le chômage partiel de longue durée valables jusqu’en juin 2022.
Les règles gouvernementales en la matière permettent aux entreprises de réduire leurs activités tout en bénéficiant de subventions salariales plus avantageuses payées par le système d’assurance sociale à condition qu’elles négocient et soutiennent une convention collective et évitent les licenciements. Les employés toucheront 90% de leur salaire net pour les jours « chômés ». De plus, les entreprises du groupe s’engagent à offrir à leurs employés des formations à plein salaire durant les périodes d’activités réduites.
Bosch, dont le siège social est situé en Allemagne, est l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de composants pour l’industrie automobile. Les syndicats français se battent depuis plusieurs années pour sauver l’emploi dans ses usines en France. Plus tôt dans la pandémie du corona, le syndicat CGT a écrit au ministre français des finances Bruno Le Maire suggérant que l’entreprise pourrait être encouragée à sauver des emplois en convertissant ses unités de production pour la fabrication de masques de protection.