Les syndicats français se sont mobilisés pour préserver des centaines d’emplois dans l’industrie aéronautique en grande difficulté depuis 2020.
CFE-CGC, CFTC et FO, les trois syndicats représentés dans la filiale de production d’hélicoptères du groupe aérospatial Airbus, ont conclu plusieurs accords visant à sauvegarder l’avenir de ses deux sites français.
Airbus avait annoncé une perte de 4.248 emplois en France en raison de la récession économique due au Covid-19 mais ce chiffre a été revu à la baisse et ramené à 2.100 sauvant ainsi la moitié des emplois menacés. Outre un plan de départ volontaire, les syndicats ont approuvé des mesures de réduction des coûts, d’amélioration de la compétitivité et d’investissement dans le développement durable.
Les partenaires sociaux collaboreront pour développer de nouvelles opportunités d’affaires pour atténuer l’impact de la pandémie et garantir l’emploi. L’entreprise a également approuvé une politique de recrutement, y compris 200 nouveaux postes en France en 2021 pour des métiers spécifiques et un « plan d’emploi pour la jeunesse ». Ce dernier offre une formation pour plus de 600 jeunes. Un quart des stagiaires se verront offrir un emploi au terme de leur formation et 33% d’entre eux devront être âgés de 26 ans ou moins.
Plusieurs fournisseurs d’Airbus, également durement frappés par la crise de la pandémie, ont annoncé des réductions du nombre d’emplois moins sévères que ce que l’on craignait. Il s’agit notamment des équipementiers aéronautiques Figeac Aéro et Latécoère.
Image by Marcel Kessler