Alors que l’assouplissement des conditions de travail liées au Covid devrait intervenir fin mars en Italie, trois syndicats, Filt-Cgil, Fit-Cisl et Uiltrasporti sont parvenus à un accord-cadre avec DHL Express Italie visant à promouvoir le « travail intelligent » (smart working) commençant par une période d’essai jusqu’à la fin de l’année.
Environ 2.000 des quelque 9.000 employés et travailleurs intérimaires de DHL Express Italie occupent des postes qui permettent le travail à distance sur base volontaire pour lequel ils recevront une formation. La plupart d’entre eux pourront choisir de prester entre 20% et 50% de leurs heures de travail de n’importe quel endroit offrant sécurité et protection pour le personnel, les données et l’équipement. Les partenaires sociaux se rencontreront d’ici à novembre pour évaluer l’essai. Les syndicats se sont réjouis de cet important accord qui montre que le travail à distance peut être étendu au secteur de la logistique.
En Italie également, les syndicats Filctem CGIL, Femca CISL et Uiltec UIL ont signé un accord avec l’entreprise énergétique ENI pour combattre la violence et le harcèlement au travail. L’accord qui couvre tous les travailleurs d’ENI, quel que soit leur statut, impose à l’entreprise d’adopter une politique de tolérance zéro pour toute forme de violence et de harcèlement sur les lieux de travail, un accent particulier étant mis sur la violence et le harcèlement sexiste.
Photo : Manuel Alvarez