La confédération syndicale italienne CGIL a, avec le soutien de la fondation Di Vittorio pour la recherche, étudié le contenu des quelque 2.168 conventions collectives de travail signées entre 2019 et 2021 par les partenaires sociaux à différents niveaux, aussi bien au niveau de l’entreprise qu’au niveau local et national.
Alors qu’en 2019 les priorités des négociations étaient semblables à celles des années précédentes, il ressort de cette étude que, dès le début de l’urgence pandémique en 2020, l’accent a plutôt été mis sur les questions de santé et de sécurité et sur l’organisation du travail. Depuis 2021, les procédures de réorganisation et les interventions liées au Covid-19 figuraient en tête des revendications syndicales. L’étude révèle notamment un nombre croissant d’accords portant sur la création de comités mixtes pour gérer la crise de la pandémie et d’accords sur le travail « agile », y compris le télétravail.
La majorité des accords régionaux ont été signés dans le nord de l’Italie. L’analyse par secteur a montré que la part la plus importante des accords concerne l’industrie manufacturière (41,5%) suivie du secteur tertiaire (27,2%) dont les banques, les assurances, le commerce et le tourisme.
Photo: Marco Merlini