Deux des plus importantes entreprises énergétiques d’Italie sont parvenues à un accord avec les syndicats portant sur de nouvelles mesures destinées à améliorer les droits parentaux, le bien-être des travailleurs, le pouvoir d’achat et le recrutement.
Chez Enel, un accord négocié pour l’ensemble du groupe avec les syndicats Filctem-Cgil, Flaei-Cisl et Uiltec améliore le congé parental et la rémunération. Depuis janvier, l’indemnité de congé paternité est passée à 20 jours (30 pour des jumeaux) et a donc doublé par rapport au droit légal de 10 jours. La rémunération pour un congé parental optionnel a été augmentée à 90% du salaire pour le premier mois et 60% pour les deux mois suivants tandis que la durée de congé non rémunéré de parents ayant un enfant malade âgé de 3 à 12 ans est portée à 10 jours par an.
Un second accord prévoit d’engager, dans les 12 prochains mois, 1.250 personnes supplémentaires pour le réseau de distribution. Les syndicats se sont en effet plaints de charges de travail insoutenables et de routines quotidiennes « toujours plus conditionnées par les exigences de garantie du service électrique » et de « réparation des pannes ».
D’autre part, chez ENI, le nouveau protocole Noi (nous) signé par Filctem-Cgil, Femca-Cisl et Uiltec a pour but d’améliorer le bien-être et la santé, la parentalité et le pouvoir d’achat du personnel. Des réunions et des séminaires organisés partout en Italie pour 200 employés, la moitié d’entre eux âgés de moins de 35 ans, ont contribué à élaborer le protocole. « Nous voulions tenir compte de l’entièreté du cycle de vie des employés » a déclaré le directeur des RH d’ENI Luca de Santis.