Syndicats, employeurs et gouvernement se sont rencontrés durant l’été pour discuter d’un plan de sauvetage pour le comté de Viru-Est en Estonie.
Suite à la réduction de moitié de la capacité des centrales électriques, 500 travailleurs ont déjà été licenciés et 1.500 autres emplois pourraient être menacés.
Selon Peep Peterson, le Président de l’Association des syndicats d’Estonie (EAKL), sans programmes de reconversion efficaces, les travailleurs seront les victimes de la politique climatique, de la mondialisation et des avancées technologiques. « Il faut mettre les chiffres réels sur la table : chaque année, au moins 160.000 adultes ont besoin d’un accès à l’éducation et 40.000 d’entre eux ont besoin d’une sérieuse aide à la transition de carrière. Actuellement, l’apprentissage tout au long de la vie est inefficace et de nombreuses personnes ont de graves difficultés d’adaptation », ajoute Peterson. « Nous voulons une solution qui soit à l’épreuve du changement climatique et préserve le niveau de vie des gens. »
L’EAKL demande à coopérer avec le Premier ministre et le ministre de l’éducation et de la recherche. Des sommets tripartites réguliers entre gouvernement, syndicats et employeurs ont repris en mai 2018 sous le précédent gouvernement estonien sur base de la convention marquant le centenaire de l’Organisation internationale du travail destinée à faciliter un accord entre travailleurs, employeurs et gouvernements sur la gouvernance en matière de politique économique et d’organisation du travail.