En Italie, employeurs et syndicats se sont entendus sur un nouveau cadre de relations industrielles renforçant le rôle vital des partenaires sociaux dans le développement social et économique du pays.
L’accord national entre l’organisation patronale Confindustria et les trois fédérations syndicales CGIL, CISL et UIL constitue une base solide pour les futures négociations collectives définissant les règles de la représentation des travailleurs destinées à combattre le dumping contractuel par des organes non représentatifs.
Il rejette toute intervention législative concernant les salaires et reconnaît l’importance de la négociation de deuxième niveau, de la formation continue, de services sociaux publics qui répondent aux besoins des travailleurs et de leurs familles et de meilleures conditions de santé et de sécurité sur le lieu de travail.
« Le document fixe non seulement le cadre des règles s’appliquant aux syndicats et aux entreprises mais propose aussi une vision du développement économique et social et des mesures positives en faveur de la cohésion sociale » a déclaré la Secrétaire générale de la CGIL Susanna Camusso. « Dans un contexte alliant confusion et dérégulation, cet accord représente une référence solide. »
Et la Secrétaire générale de la CISL Annamaria Furlan ajoute : « Il s’agit d’un nouveau modèle de relations industrielles destiné à stimuler la productivité par de meilleurs salaires et davantage de formation et de compétences pour les travailleurs. Les partenaires sociaux ont défini une approche commune et responsable pour promouvoir la croissance. C’est très encourageant parce que cela répond aux besoins des gens. »
Pour sa part, le Secrétaire général de l’UIL, Carmelo Barbaglio, a décrit l’accord comme « un résultat vraiment important. Le document souligne la valeur du travail et d’une augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs. En outre, Confindustria est ouverte à une réforme fiscale réduisant le poids de la fiscalité sur les salaires des travailleurs. »