Selon un nouveau rapport de l’Université mondiale du travail (GLU), l’activité syndicale joue un rôle important pour arrêter la propagation des emplois précaires et venir en aide aux travailleurs pour qu’ils trouvent des emplois sûrs et mieux rémunérés.
Ce qu’on appelle l’« effet transitoire positif » se produit dans de nombreux domaines. Dans des pays aussi différents que le Royaume-Uni, le Nigéria, l’Inde, le Brésil et les Philippines, les syndicats ont agi en faveur de la justice sociale, par exemple en négociant avec les gouvernements et les employeurs ou en entamant une procédure judiciaire. Les syndicats se rendent sur les lieux de travail afin d’organiser les travailleurs intérimaires ou sous contrat de courte durée dans l’hôtellerie, la restauration et le commerce de détail où l’exploitation des travailleurs est fréquente, leur donnant ainsi la force collective de faire pression pour obtenir de meilleures conditions. Des syndicats font également campagne pour la protection des travailleurs domestiques.
D’autres initiatives incluent l’organisation de séances régulières pour conseiller les personnes qui ont des problèmes au travail et des cours de langues pour travailleurs migrants. Les syndicats ont également réclamé des inspections du travail plus sérieuses pour assurer que les agences de placement paient au moins le salaire minimum.