Les syndicats espagnols disent stop au trafic d’êtres humains

young trafficked woman

En Espagne, les syndicats exhortent le gouvernement à renforcer la lutte contre l’exploitation sexuelle et le trafic d’êtres humains.

L’UGT souligne le lien entre trafic et prostitution et appelle le gouvernement à agir pour contrôler le marché de la prostitution et pourchasser proxénètes et trafiquants. « La prostitution n’est pas un travail, c’est de l’exploitation » affirme le syndicat qui s’oppose à toute tentative de légaliser « un marché dans lequel la marchandise est le corps d’êtres humains, surtout des femmes, et qui génère des profits au détriment des droits et libertés fondamentaux. »

La reconnaissance officielle en août dernier du premier syndicat espagnol des travailleurs du sexe, OTRAS, a provoqué un tollé général qui a conduit le gouvernement à annoncer la révocation de l’enregistrement d’OTRAS. La prostitution n'est pas légale en Espagne mais elle reste pourtant une réalité.

La CC.OO a également réitéré son engagement à lutter contre toute forme de trafic d’êtres humains. En même temps, elle reconnaît que le droit d’organisation est un droit fondamental contenu dans la constitution espagnole de 1978. Elle réclame un débat national à ce sujet, « en gardant à l’esprit que nous devons être particulièrement attentifs au fait que, ce qui est vraiment important, c’est la vie et la santé des personnes concernées. Il est impératif de mettre fin à l’exploitation, à l’insécurité, au harcèlement et aux mauvais traitements qui se cachent derrière le terme de travailleurs du sexe. Nous réclamons un emploi de qualité pour tous et des alternatives pour les personnes qui souhaitent sortir de la prostitution. »

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