Bruxelles, 27/02/2013
Actuellement, certains pays de l’Union européenne combinent récession et une croissance faible. Les politiques d’austérité diminuent, voire suppriment les transferts sociaux, d’où une aggravation de la pauvreté et des inégalités sociales.
Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES a déclaré : « {Nous n’avons plus le temps de tergiverser. L’heure est trop grave dans de nombreux pays européens. L'Europe ne peut pas continuer à exister comme projet si elle n’a pas une dimension sociale. Il suffit d’être à l’écoute des récents messages politiques qui ont été donnés.
Pour que cette dimension sociale puisse exister, il faut que l’économie se mette au service des populations, et non que les hommes et les femmes soient la variable d’ajustement des économies. Combien de fois devrons-nous répéter que les politiques actuelles sont un échec social ? Dans une démocratie il ne suffit pas de satisfaire les marchés } ».
Ce sont des politiques structurelles ayant pour objectifs de hauts niveaux d’emploi et de protection sociale qui sont nécessaires. Les mesures à court terme de seule rigueur budgétaire doivent être abandonnées.
Le Conseil EPSCO devrait également s’entendre sur une garantie jeunes. La CES salue cette initiative. Le syndicat européen appelle enfin l’EPSCO à adopter rapidement un « cadre de qualité européen sur les stages ».