La Secrétaire confédérale de la CES Liina Carr s’est exprimée suite à la relance de l’examen de la gouvernance économique de l’UE :
« Les règles budgétaires de l’UE ont échoué par le passé, elles sont abandonnées aujourd’hui et ne sont pas adaptées pour l’avenir. Cet examen est un pas important vers une Europe qui fait passer les gens et la planète avant des objectifs de dette arbitraires et autodestructeurs. »
« La suspension des règles budgétaires a permis des investissements publics et des mesures de soutien durant la crise du Covid qui ont sauvé plus de 40 millions d’emplois et alimentent aujourd’hui une reprise plus rapide qu’espéré. »
« Cela contraste fortement avec les suites de la crise de 2008 lorsque ces règles ont précipité l’Europe dans une récession économique et sociale de longue durée, plongeant des millions de citoyens dans la pauvreté, élargissant la ligne de fracture entre les États membres et provoquant une montée de l’extrême droite. Les investissements publics en sont à peine revenus aux niveaux d’avant-crise. »
« En outre, si elles devaient être maintenues, ces règles empêcheraient également le volume d’investissement nécessaire pour assurer un passage suffisamment rapide vers une économie verte et arrêter le réchauffement climatique à travers une transition socialement juste qui ne laisse aucun travailleur et aucune communauté au bord de la route. »
« La Commission a reconnu que des investissements publics forts sont profitables. Il est temps d’en assurer la permanence. Il n’y a aucune excuse pour un retour à l’austérité. »
« La future gouvernance économique doit avoir pour objectifs le bien-être des personnes, de meilleurs services publics et des emplois de qualité pour tous. Elle devrait inclure une procédure de déséquilibres sociaux confiant un rôle important aux partenaires sociaux ainsi qu’une procédure de déséquilibres macroéconomiques. »