Bruxelles, 16/09/2009
En dépit du soutien massif apporté aux banques par les gouvernements (trois trillions d’euros en capital et en garanties bancaires, liquidités massives à un taux d’intérêt proche de zéro), le crédit destiné aux investissements productifs reste restreint alors que, parallèlement, les comportements spéculatifs réapparaissent conjointement avec des profits bancaires et des primes très importantes pour les banquiers et leurs traders.
Selon John Monks, Secrétaire général de la CES: « Le scandale des primes bancaires n’est que le sommet de l’iceberg. Les gouvernements et les banques centrales doivent aujourd’hui s’assurer d’urgence que les banques utilisent l’aide qui leur a été accordée pour soutenir les emplois et l’investissement ».