Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Bruxelles, 25/11/2008

La violence à l’égard des femmes et des jeunes filles est peut-être la violation des droits humains la plus patente que nous connaissons aujourd’hui ; elle détruit des vies, brise des communautés et paralyse le développement. Il s’agit d’un problème mondial majeur, dont l’élimination se heurte à de nombreux obstacles institutionnels, juridiques et culturels. Dans chaque pays et chaque secteur de la société, les femmes et les jeunes filles sont confrontées à une violence basée sur la sexe – quelle que soit la classe, l'ethnie, l’âge, l’orientation sexuelle ou la culture.

Au moins une femme sur trois dans le monde a été battue, contrainte d’avoir des relations sexuelles, ou abusée autrement durant sa vie – et l’abuseur est généralement quelqu’un qu’elle connaît.
La violence augmente souvent lorsque les femmes et les filles revendiquent ou essaient d’avoir plus d’égalité, de liberté et d’indépendance pour elles-mêmes.

La violence à l’égard des femmes au travail est souvent liée à un abus plus large des droits des travailleurs et à la discrimination sexuelle en général.

L'Europe ne fait pas exception à ce problème.

En dépit des efforts déployés dans l’UE, nous n’avons pas réussi à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles. Il faut en faire davantage.

La CES appelle les gouvernements de l’UE à prendre des mesures afin de s’assurer que ce problème est traité de manière sérieuse, en tant qu’élément indispensable de politiques plus vastes sur l’égalité des sexes. Selon John Monks, Secrétaire général de la CES : « Il faut recourir à la formation et à la sensibilisation, des fonds doivent être fournis, une protection et une assistance doivent être apportées aux personnes touchées par la violence, et les auteurs doivent être traduits en justice ».

Concernant le lieu de travail, la CES attire l’attention sur l’accord cadre communautaire conclu récemment concernant la violence et le harcèlement au travail et elle incite vivement les partenaires sociaux de toute l’UE à transposer et mettre en œuvre cet accord sans tarder.

La Confédération syndicale internationale (CSI) a réalisé des brochures "Les syndicats disent non à la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles" qui peuvent être consultées en cliquant sur les liens suivants:

- http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/ITUC-violence-pageGB.pdf
- http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/ITUC-violence-pagina_ESP.pdf
- http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/ITUC-violence_depliant-pageFR.pdf