Bruxelles, 05/07/2011
Tout en reconnaissant l’échelle des risques pour le grand public ainsi que les risques spécifiques pour les travailleurs de l’industrie nucléaire, la CES exige que cette industrie soit traitée avec la plus grande prudence, la plus grande transparence et le plus grand contrôle démocratique possibles et demande d’adopter plusieurs mesures. Ces dernières concernent, entre autres, les tests de résistance, les audits et les inspections de sécurité, les normes de sécurité, la sous-traitance et le travail intérimaire, la recherche, la nécessité de transparence totale sur les coûts réels, et la responsabilité des entreprises impliquées.
« Fukushima a montré une fois de plus que le risque zéro n’existe pas pour cette industrie et sa chaîne d’approvisionnement », a déclaré la Secrétaire confédérale, Judith Kirton-Darling. « Alors que certains ont décidé de renoncer à l’énergie nucléaire, d’autres continuent de la considérer comme une composante de leur bouquet énergétique. Là où elle subsiste, nous ne pouvons accepter rien d’autre que les normes de sûreté et de sécurité les plus élevées pour la main-d’oeuvre et le grand public, ainsi qu’un contrôle public fondamentalement transparent ».