La Confédération européenne des syndicats (CES) se dit gravement préoccupée par des rapports venus des États-Unis selon lesquels des courants d’extrême droite emmenés par Steve Bannon, l’ancien conseiller du Président Trump tombé en disgrâce, projettent de perturber les élections européennes de 2019 et d’œuvrer à la destruction de l’intégration européenne.
Le Secrétaire général de la CES, Luca Visentini, a déclaré à ce propos : « Nous déplorons toute tentative visant à affaiblir la démocratie européenne, en particulier de la part de personnes étrangères n’ayant aucun intérêt pour le bien-être des pays européens et de leurs populations. »
« Au cours de la période précédant les élections européennes de l’an prochain, la CES et ses affiliés, qui représentent des millions de travailleurs, n’épargneront aucun effort dans leur combat pour une Europe juste et tolérante qui veille à la prospérité de tous ses citoyens. »
« Il est consternant d’entendre que le racisme et la xénophobie sont comparés à une « médaille ». Soyons clairs : les adeptes de ce soi-disant « Mouvement » menacent de faire resurgir les horreurs du fascisme sur notre continent. Ils se présentent eux-mêmes comme des « populistes » mais ils n’agissent aucunement dans l’intérêt des gens. La CES s’opposera à toute force antidémocratique et agira en faveur d’une UE plus forte et plus intégrée qui soutient les droits humains et se veut être un exemple pour le reste du monde. »