Bruxelles, 17/11/2009
La CES s’inquiète des annonces politiques selon lesquelles le Sommet de Copenhague de décembre prochain n’aboutirait à aucun traité juridiquement contraignant sur le changement climatique. Freiner la signature d’un traité dont on parle depuis des mois, serait un mauvais signal politique pour la planète et graverait lourdement les générations futures.
Joël Decaillon, Secrétaire confédéral de la CES a déclaré : « Il est essentiel de maintenir les objectifs qui ont été fixés pour le Sommet de Copenhague. L’absence d’un accord reviendrait à rater une occasion extrêmement importante, notamment dans un contexte de crise qui impose une autre conception du développement. La tenue d’un tel Sommet n’aurait pas été aussi cruciale il y a encore une décennie. Aujourd’hui, il y a urgence à réduire les gaz à effets de serre et à limiter la hausse globale des températures à 2° maximum. D’autre part, les syndicats européens rappellent que le changement climatique peut et doit avoir l’ambition de devenir un moteur de croissance durable et de progrès social de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales. »
- Lien vers la vidéo « Vers le sommet de Copenhague - Intervention de John Monks »: http://www.etuc.org/a/6678