La Confédération européenne des syndicats (CES) se réjouit de l’annonce faite par les ministres des finances de mettre en œuvre une taxe sur les transactions financières (TTF).
La Secrétaire générale adjointe de la CES, Veronica Nilsson, a déclaré : « Après tout ce temps, la TTF est toujours sur les rails bien que de nombreux détails importants doivent encore être résolus. »
« La CES continuera à faire pression en faveur d’une TTF solide qui pourrait rapporter à l’Europe de l’argent pour investir dans l’économie réelle. Cette taxe réduirait également la spéculation financière qui déstabilise nos économies. En outre, une TTF introduirait un peu plus de justice sociale et limiterait les excès les plus délirants de notre système financier. »
« La menace proférée par George Osborne d’une action en justice contre la taxe n’est pas une surprise pour nous. La CES condamne ses tentatives visant à isoler la City de Londres de la réglementation européenne dans le cadre de la renégociation des conditions d’adhésion du Royaume-Uni à l’UE. »
La TTF concerne 10 États membres de l’UE : France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Autriche, Portugal, Grèce, Slovaquie et Slovénie, ainsi qu’un autre pays participant, l’Estonie, qui s’est retiré pour le moment.