Selon la Confédération européenne des syndicats (CES), le rachat d’obligations par la Banque centrale européenne (BCE) est nécessaire mais ne suffira pas à stimuler la croissance et à créer des emplois.
« Nous assistons à un changement bienvenu de la politique économique », a déclaré Veronica Nilsson, Secrétaire confédérale de la CES, en référence à l’annonce très attendue d’un assouplissement quantitatif par la BCE ainsi qu’à la récente réinterprétation des règles du pacte budgétaire et au plan d’investissement de la Commission européenne. »
« C’est l’austérité qui est responsable de la stagnation en Europe. Ce qu’il faut pour remettre l’économie européenne en marche, c’est investir à un niveau considérablement plus élevé que celui proposé par le Président de la Commission Juncker. »
« L’Europe n’échappera pas à la stagnation tant que l’UE et les gouvernements nationaux n’adopteront pas une stratégie à plus long terme de réduction de la dette et n’abandonneront pas les coupes sauvages dans les dépenses publiques qui étouffent la demande. Il faut également modifier l’orientation actuelle des réformes structurelles qui font pression sur les salaires et les conditions de travail et privilégier les investissements dans l’éducation et la formation tout au long de la vie. »
« Il est nécessaire d’établir un lien solide entre l’assouplissement quantitatif et le plan européen d’investissement », a encore ajouté Veronica Nilsson.