Bruxelles, 04/05/2007
La délégation syndicale, dirigée par la Commission syndicale consultative (TUAC) de l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), incitera vivement les ministres du G8 à donner la priorité à la dimension sociale de la mondialisation, en mettant en particulier l'accent sur de meilleurs emplois, de meilleure qualité, une plus forte protection sociale dans les pays en développement et émergents, et la responsabilité sociale des entreprises.
“Les gouvernements sont loin d'avoir réussi à gérer la mondialisation et n'ont pas pu garantir que les travailleurs participent de manière équitable aux bénéfices de la croissance économique,” affirment les syndicats. “Les bienfaits de la mondialisation dans les pays industrialisés ont augmenté de manière disproportionnée pour les familles les plus riches, tandis que la majorité des familles au travail n'en bénéficient pas.”
Un autre sujet de préoccupation pour la CES est la menace que représentent les capitaux à risque et les fonds de placement, qui contrôlent une part croissante de l'industrie dans le monde. Les syndicats ont demandé que les activités des entreprises soient axées sur les stratégies d'investissement durable à long terme, qui créent de la richesse pour tous, et de bonnes perspectives d'emploi pour les travailleurs.
Lors d'une réunion qui se tiendra à Berlin, le 7 mai, la délégation syndicale soumettra également ses demandes à la Chancelière Merkel, en prévision du Sommet du G8, en juin, à Heiligendamm.