Plusieurs responsables syndicaux européens réunis aujourd’hui en sommet à Rome avant le sommet de l’UE sur l’emploi qui aura lieu mercredi à Milan en appellent à l’Union européenne pour qu’elle :
- Adopte « un programme d’investissement européen extraordinaire pour une croissance et des emplois durables » ;
- Renouvelle et renforce le dialogue entre syndicats, employeurs et gouvernements aux niveaux européen et national « afin de créer les meilleures conditions possibles pour surmonter la crise et favoriser la relance économique » ;
- Renonce aux « réformes » qui engendrent salaires de misère, emplois précaires et davantage d’inégalités.
De Rome, Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré : « L’Europe ne se redresse pas. Les politiques économiques de la Commission européenne et du Conseil européen ne fonctionnent pas. La réponse désastreuse de l’Europe face à la crise – l’austérité – a plongé l’Europe dans une crise sociale qui risque de se transformer en une crise politique. L’Europe n’a pas besoin de plus d’austérité mais bien de politiques nouvelles. Nous voulons un plan d’investissement pour des emplois de qualité et une croissance durable aux niveaux européen et national qui mobilisent fonds publics et privés. »
Le sommet de Rome réunissait les dirigeants des confédérations syndicales Ignacio Fernandez Toxo (Président de la CES et Secrétaire général de la CCOO, Espagne), Candido Mendez (UGT, Espagne), Thierry Lepaon (CGT, France), Rudy De Leeuw (FGTB/ABVV, Belgique), Billy Hayes (TUC, Royaume Uni), Yannis Panagoupoulos (GSEE, Grèce), Jozef Stremula (CMKOS, République tchèque), Plamen Dimitrov (CITUB, Bulgarie), Tony Zarb (GWU, Malte) ainsi que les responsables des syndicats italiens Susanna Camusso (CGIL), Raffaele Bonanni et Annamaria Furlan (CSIL) et Anna Rea et Carmelo Barbagallo (UIL).