Les syndicats exhortent les gouvernements à imposer aux banques un impôt exceptionnel sur les énormes profits qu’elles engrangent grâce aux augmentations des taux d’intérêt.
La Banque centrale européenne a annoncé aujourd’hui qu’elle maintenait ses taux d’intérêt à leur niveau le plus élevé depuis la création de l’euro suite aux dix augmentations successives enregistrées au cours de cette dernière année.
De ce fait, les banques européennes réalisent d’énormes profits et augmentent les dividendes payés à leurs actionnaires.
La Secrétaire générale de la CES Esther Lynch a déclaré à ce propos :
« Il est clair pour tout un chacun que l’impact sur les travailleurs de l’augmentation des taux d’intérêt à des niveaux records est profondément injuste et économiquement contre-productif. »
« Les personnes qui doivent emprunter pour acheter une voiture pour se rendre au travail, pour se loger ou, comme c’est de plus en plus le cas, simplement pour payer leurs factures mensuelles, sont soumis à des taux d’intérêt toujours plus déraisonnables. »
« Et cet argent va directement dans les poches pourtant déjà bien garnies des dirigeants d’entreprise et des actionnaires des grandes banques. »
« Des taux d’emprunt plus élevés contribuent également à davantage de faillites et donc à la perte d’emplois ainsi qu’à une diminution des investissements privés au moment où il est nécessaire d’augmenter massivement les investissements en faveur d’une économie verte et numérique. »
« Il faut mettre fin aux conséquences immorales de cette crise en imposant une taxation exceptionnelle aux banques ainsi qu’aux autres secteurs et entreprises qui réalisent des bénéfices exceptionnels. »