Bruxelles, 15/12/2008
Les objectifs de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20%, d’augmenter les énergies renouvelables de 20% ont été confirmés lors du Conseil Européen de 12 décembre dernier. La CES considère que cette décision permet d’envisager, sur une base sérieuse, la négociation de Copenhague en décembre 2009.
Profitant de la crise économique, les employeurs ont exercé une pression et ont obtenu des concessions.
Mais les questions clefs demeurent, en particulier la capacité financière de l’EU à investir en conséquence dans les 27 pays afin de réduire le CO2 et favoriser les énergies renouvelables.
Le mécanisme d’échanges de quotas d’émission de CO2 ne permettra de dégager des ressources financières que de manière insuffisante pour remplir cette mission d’investissement.
Tout comme il n’y pas d’instrument financier de solidarité avec les pays en voie de développement.
La CES renouvelle sa proposition de mettre sur pied un véritable fonds européen d’ajustement à une économie bas carbone afin d’accompagner les transitions subies par les travailleurs déplacés, du fait des mesures liées au changement climatique.
La CES considère qu’une véritable dialogue social doit s’engager. C’est dans ce sans qu’elle avait demandé la création d’une comité consultatif sur le changement climatique. Elle renouvelle sa démarche après du Parlement Européen.
La crise financière et économique, les défis posés par le changement climatique imposent des politiques actives de l’emploi fondées sur la capacité d’anticipation,la maîtrise sociale des transitions, la transparence des financements.
Nous avons devant nous un immense chantier de dialogue, de négociations sociales à tous les niveaux, territorial et en entreprise.