Réagissant au plan d’action destiné à combattre l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes publié aujourd’hui par la Commission européenne, Montserrat Mir, Secrétaire confédérale de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré : « Nous n’avons que trop attendu une initiative législative novatrice pour remédier à l’écart salarial hommes-femmes partout dans l’UE. La CES se réjouit donc de toute promesse portant sur un examen des possibles modifications de la directive sur l’égalité des rémunérations mais cet examen doit être suivi d’actions. Ce qu’il faut, ce sont des obligations juridiquement contraignantes en matière de transparence des rémunérations et des sanctions envers ceux qui ne les respectent pas. »
Jan Goudriaan, Secrétaire général de la FSESP, la Fédération syndicale européenne des services publics, ajoute : « Il n’est pas acceptable que les écarts de rémunération se creusent encore dans plusieurs pays. Les coupes budgétaires et les blocages des salaires ont particulièrement affecté les femmes employées dans les services publics tels que les soins de santé, l’accueil de la petite enfance, les services sociaux et d’autres services de soins. Il faut mettre fin à l’austérité et promouvoir des augmentations salariales décentes et de meilleures conditions de travail pour les travailleurs des services publics. Nous demandons un financement accru pour des services publics de qualité y compris dans le domaine des soins aux enfants ainsi qu’une amélioration des dispositions en matière de congé parental. Nous attendons un engagement déterminé de la part des employeurs et des États membres pour éliminer l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. »