Réagissant au nom de la Confédération européenne des syndicats (CES) aux propositions faites par la Commission européenne dans le cadre de son programme de déréglementation (REFIT), Veronica Nilsson a déclaré : « La Commission s’enorgueillit d’alléger le droit européen, de le simplifier et de le rendre moins coûteux. Mais pour qui ? Pour les travailleuses enceintes qui verront le retrait de la proposition de directive sur la protection de la maternité ? Ou pour les coiffeuses et les coiffeurs à qui on refuse la protection de la sécurité et de la santé au travail ? Pourquoi la Commission ne tient-elle pas compte du coût que représente pour la société l’absence d’une législation adéquate en matière de santé et de sécurité ? Je m’interroge également sur la mise en place d’un nouveau groupe de haut niveau dont la composition est déséquilibrée alors que l’accent reste mis sur la dérégulation. »