Les partenaires sociaux français ont conclu un accord interprofessionnel afin d’améliorer les programmes de formation professionnelle pour répondre aux défis actuels du marché du travail. L’accord-cadre national interprofessionnel (ANI) sur la formation a pour but de réformer la loi du 5 septembre 2018 établissant la liberté de choisir son avenir professionnel.
Cet accord ouvre la voie à sept négociations thématiques que les partenaires sociaux prévoient de clôturer d’ici à la fin juin 2022. Un de ces thèmes concerne un programme de transition professionnelle destiné à financer le redéploiement de travailleurs d’un secteur à un autre.
L’accord met également l’accent sur l’accès des jeunes au marché du travail. « L’attractivité de l’apprentissage dépend aussi de la façon dont le jeune perçoit la qualité de l’accompagnement dont il va bénéficier ainsi que la sécurisation de son parcours », précise le texte. Les parties conviennent que créer les conditions d’un apprentissage réussi présuppose un travail sur la qualité des cours de formation en entreprise. « C’est la raison pour laquelle les partenaires sociaux incitent notamment les branches professionnelles à s’emparer de cette question. »
Les contrats doivent clairement préciser leurs objectifs en matière de formation initiale et continue. Les partenaires sociaux demandent que les procédures administratives relatives à l’enregistrement des contrats d’apprentissage soient simplifiées et harmonisées.
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