Commentant le Programme de travail de la Commission européenne pour 2018, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« D’une façon générale, nous sommes assez satisfaits de ce programme de travail, et singulièrement du très nécessaire train de mesures en faveur de la justice sociale. Reste à voir dans les propositions qui doivent encore être publiées si ces mesures iront vraiment loin assez pour la majorité des travailleurs. »
L’accord sur la révision de la directive relative au détachement des travailleurs auquel les ministres de l’emploi sont arrivés tard hier soir marque enfin le début des négociations avec le Parlement européen pour finaliser cette révision tellement nécessaire.
Toutefois, étant donné les aspects décevants de l’accord, l’égalité des droits des travailleurs détachés dépend maintenant des capacités à négocier et de la détermination du Parlement européen.
L’accord conclu par les ministres :
Réagissant à l’accord unanime des ministres européens en charge de l’emploi et de la politique sociale sur le texte de la proclamation du Socle européen des droits sociaux qui donne aux États membres l’autorisation de le signer lors du Sommet de Göteborg le 17 novembre, Esther Lynch, Secrétaire confédérale de la Confédération européenne des syndicats (CES) a déclaré :
« Les ministres du travail ont fait ce qu’il fallait aujourd’hui et mis de côté leurs différences pour approuver le socle européen des droits sociaux.
C’est une semaine importante qui s’ouvre pour les droits sociaux et les conditions des travailleurs dans l’UE.
Demain (lundi 23 octobre), le Conseil de l’emploi devrait prendre des décisions concernant :
La révision de la Directive sur le détachement des travailleurs
Le Socle européen des droits sociaux
Jeudi (26 octobre), le Parlement européen votera la révision de la directive sur le détachement des travailleurs.
A la lumière de nouveaux faits probants, syndicats et organisations du travail renouvellent aujourd’hui leur appel à la Commission européenne pour qu’elle tienne sa promesse de lancer une enquête commerciale au Bangladesh suite aux manquements persistants de son gouvernement qui tarde à prendre les mesures d’urgence qui s’imposent pour réformer la loi et les pratiques du pays en matière de droits syndicaux dans l’industrie du prêt-à-porter.
Lors du Sommet social tripartite d’aujourd’hui – qui réunissait les Présidents Juncker et Tusk, le Premier Ministre Ratas d’Estonie et les Ministres du travail d’Estonie, de Bulgarie et d’Autriche, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a plaidé pour la proclamation rapide d’un ambitieux Socle européen des droits sociaux et proposé plusieurs initiatives comprenant :
Selon une étude publiée aujourd’hui par l’Institut syndical européen (ETUI), les travailleurs de 11 pays d’Europe centrale et orientale sont payés jusqu’à 944 euros de moins par mois que les travailleurs en Allemagne lorsqu’on tient compte du coût de la vie.
Pire encore, lorsque les salaires mensuels nets sont ajustés en fonction de la composition de la main-d’œuvre et de la structure de l’économie, la différence est plus importante que lorsque seul le coût de la vie est pris en compte.
La Confédération européenne des syndicats (CES) se joint à son homologue mondial, la Confédération syndicale internationale (CSI), pour condamner la campagne politique menée contre la Confédération syndicale géorgienne (GTUC) et son Président, Irakli Petriashvili, et orchestrée par des forces politiques proches du gouvernement géorgien.
La CES travaille en partenariat avec la GTUC dans le cadre du Conseil régional paneuropéen (CRPE) de la CSI et de l’accord d’association entre l’Union européenne et la-Géorgie.
En réaction au discours sur l’état de l’Union prononcé aujourd’hui par le Président Juncker, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES) a déclaré :
« Dans son discours, le Président Juncker a brossé un tableau idyllique de la relance économique mais il était bien trop léger quant aux propositions en matière de justice sociale. »
La Confédération européenne des syndicats (CES) salue le jugement rendu aujourd’hui par la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en faveur du droit d’un travailleur au respect de sa vie privée et restreignant le droit des employeurs de surveiller les communications électroniques de leurs travailleurs.
La CES est intervenue pour soutenir le plaignant dans ce dossier, en raison de ses répercussions plus vastes sur la vie privée et l’occupation des travailleurs.
Les eurodéputés sont poussés par les syndicats à soutenir un accord entre le Conseil européen et le Parlement (accord auquel le Comité de l’emploi du Parlement a souscrit cette semaine) visant à assurer aux travailleurs davantage et une meilleure protection contre les cancers d’origine professionnelle.
Demain, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), rencontrera Muriel Pénicaud, la Ministre française du travail, pour discuter de la révision de la directive relative au détachement des travailleurs.
Selon une étude publiée aujourd’hui, les travailleurs des pays de l’est de l’UE gagnent largement moins de la moitié du salaire moyen des travailleurs des pays de l’ouest qui constituaient l’UE15 avant 2004.
Les travailleurs de 10 pays d’Europe orientale gagnent entre 42% (en Estonie) et moins de 18% (en Bulgarie) des salaires pratiqués à l’ouest. Seuls les travailleurs de Slovénie gagnent plus de la moitié avec des salaires s’élevant à 60% de la moyenne de l’UE15.