La Confédération européenne des syndicats (CES) critique les conclusions auxquelles les chefs d’État sont arrivés aujourd’hui à propos des réfugiés. Au lieu de renforcer ses efforts humanitaires, l’Union européenne passe à l’offensive contre les réfugiés qui se pressent à ses portes et qui sont considérés comme un « afflux » qu’il faut endiguer.
Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), conjointement avec des responsables syndicaux de la CSI et de la DISK, s’est rendu à la prison d’Istanbul en signe de solidarité avec Can Dündar et Erdem Gül, deux journalistes et syndicalistes qui sont accusés d’espionnage et de trahison pour avoir publié des articles sur le trafic d’armes des services secrets turcs avec la Syrie. Les syndicats européens et internationaux demandent la libération immédiate des deux journalistes.
La Confédération européenne des syndicats (CES), les syndicalistes européens et les hommes politiques lituaniens se rencontreront au Parlement lituanien, le mercredi 10 février, afin de parler du dialogue social et de la législation moderne à un moment où les droits des syndicats et des travailleurs lituaniens sont menacés par les changements proposés dans le code du travail.
De nombreux changements très problématiques ont été proposés au projet de code du travail lituanien, qui porteraient gravement atteinte à la situation des travailleurs et des syndicats en Lituanie.
Les prévisions économiques de la Commission européenne pour l’hiver 2016 laissent augurer une croissance modérée mais une baisse du chômage beaucoup trop lente.
Le Commissaire européen Moscovici reconnaît qu’il faut en faire davantage pour stimuler l’investissement et appelle les États membres les plus riches à augmenter les investissements publics.
Des membres du Parlement européen se font l’écho d’appels lancés par la société civile, les prestataires de services publics et les travailleurs pour que les services publics soient complètement exclus des accords de commerce.
Tandis que l’UE digère le contenu de la proposition d’accord relative au maintien du Royaume-Uni dans l’Union faite par Donald Tusk, la Confédération européenne des syndicats (CES) estime que priver de leurs droits les travailleurs à bas salaires ne sera d’aucune aide ni pour le Royaume-Uni ni pour l’Union européenne.
« Ce dont l’Europe a besoin, ce sont des investissements et des salaires décents pour les travailleurs », a déclaré Luca Visentini, Secrétaire général de la CES, « et non dépouiller des migrants déjà mal payés de leurs droits. »
Le Parlement européen se réunira lundi en séance plénière pour débattre de sa position sur l’ACS – l’Accord de commerce sur les services – qui sera ensuite soumise au vote mercredi.
Cet accord est en négociation depuis 2013 et concerne plus de 20 membres de l’OMC, y compris l’Union européenne, les États-Unis, le Japon, le Mexique et la Turquie.
La Confédération européenne des syndicats (CES) n’est pas opposée à l’ACS qui pourrait stimuler le commerce et l’activité économique mais elle s’inquiète de son impact sur les services publics et les droits des travailleurs.
Selon la Confédération européenne des syndicats (CES), les propositions fiscales dévoilées aujourd’hui par la Commission européenne constituent deux petits pas en avant et deux grands pas en arrière.
Deux petits pas en avant :
Échange d’informations obligatoire sur ce que paient les entreprises multinationales ;
Introduction dans le droit européen du principe du paiement de l’impôt sur les bénéfices là où ils sont générés.
Deux grands pas en arrière :
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Nous venons de publier la newsletter de la CES de janvier 2016.
Pour lire cette publication, il suffit de cliquer ici.
Bonne lecture
Alors que le chômage des jeunes est de plus de 22% pour l’ensemble de l’Union européenne*, avec un niveau atterrant de 53% en Espagne*, les syndicats européens exigent que le financement de la garantie pour la jeunesse de l’UE soit prolongé.
La Confédération européenne des syndicats (CES) soutient les syndicats espagnols CC.OO et UGT qui demandent que soient abandonnées les poursuites contre 8 syndicalistes qui sont chacun passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 8 ans et 3 mois.
Réagissant à l’annonce faite hier par la Commission européenne exposant ses priorités pour faire face à la crise des réfugiés en 2016, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
A la veille d’une discussion du Collège des Commissaires européens portant sur l’attribution à la Chine du statut d’économie de marché (SEM), la Confédération européenne des syndicats (CES) rappelle le risque qu’encourraient l’industrie et l’emploi européens.