La liberté de mouvement des personnes au sein de l’UE est l’une des quatre libertés fondamentales sur lesquelles l’Union repose. Mais une mobilité équitable et efficace de la main-d’œuvre dépend de l’égalité de droits des travailleurs dans tous les États membres. Les travailleurs et leurs familles doivent avoir accès à la protection sociale et aux allocations de chômage, aux soins de santé, à l’éducation, aux pensions et être couverts par les conventions collectives en matière de rémunérations et de conditions de travail négociées par les syndicats locaux.
Plus de 11,3 millions de personnes en âge de travailler vivent dans un pays de l’UE différent du pays dont elles sont citoyennes. De plus, quelque 1,3 million de travailleurs frontaliers traversent les frontières de l’UE pour se rendre à leur travail. Le « paquet mobilité » de la Commission européenne publié en décembre 2016 échoue à aborder de manière exhaustive les nombreux problèmes auxquels les travailleurs mobiles sont confrontés. La CES continue dès lors à mener campagne en faveur des droits de ces travailleurs et de leurs familles.