Des travailleurs de toute l’Europe ont fait part de leur lutte quotidienne pour joindre les deux bouts durant la crise du coût de la vie, parlant de leurs difficultés à payer nourriture, vêtements et chauffage.
Nancy, aide ménagère en Belgique, explique combien de produits alimentaires de base sont devenus inabordables pour elle tandis que Javier, un ouvrier agricole espagnol, dit ne plus avoir suffisamment d’argent pour acheter des vêtements et que Victor, policier en Roumanie, craint que sa facture d’énergie représente bientôt près de la moitié de son salaire.
La directive relative aux salaires minimums et à la négociation collective a finalement été approuvée après un processus législatif de deux ans et une longue campagne des syndicats.
Les États membres doivent agir maintenant pour assurer qu’ils auront mis en place les lois et pratiques nationales à temps pour respecter le délai de transposition de deux ans de la directive suite à son adoption formelle lors de la réunion du Conseil des ministres des finances de l’UE de ce matin.
La Confédération européenne des syndicats, les syndicats français et plusieurs fédérations et confédérations syndicales uniront leurs forces à Strasbourg le mercredi 5 octobre pour protester contre la crise du coût de la vie et appeler à une action décisive de l'UE et des gouvernements nationaux.
Une manifestation aura lieu devant le Parlement européen à 13h00 et sera suivie d'une réunion avec des députés européens à l'intérieur du Parlement à 17h15 au cours de laquelle des dirigeants syndicaux et des travailleurs exposeront :
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Nous venons de publier l'édition de septembre 2022 de la newsletter de la CES.
Pour lire cette publication, il suffit de cliquer ici.
Bonne lecture
Une action européenne portant sur l’exposition professionnelle à l’amiante pourrait sauver jusqu’à 90.000 vies par an en Europe mais la Commission européenne s’est rangée du côté des lobbyistes des entreprises qui veulent en limiter la portée et ainsi réduire leurs coûts.
La Commission européenne a proposé aujourd’hui de réviser la directive de 2009 relative à l’amiante au travail qui fixait un niveau d’exposition maximum dangereusement élevé de 0,1 fibre d’amiante par cm3.
L’Europe a fait un grand pas aujourd’hui dans la lutte contre les salaires de misère avec le vote final par le Parlement européen, à une convaincante majorité de 505 eurodéputés pour, 92 contre et 44 abstentions, de la directive sur les salaires minimums adéquats.
La proposition de la Commission européenne relative à un instrument du marché unique pour les situations d’urgence (IUMU) ne dit toujours rien sur la protection du droit de grève.
Plus tôt ce mois-ci, la CES a écrit à la Commission pour lui faire part de ses inquiétudes à propos de son intention d’abroger un règlement* protégeant le droit de grève dans le cadre de son nouveau plan visant à immuniser le marché unique contre les crises.
Réagissant au discours sur l’état de l’Union, le Secrétaire général de la CES Luca Visentini a déclaré :
« L’état réel de l’Union est que, partout en Europe, les travailleurs sont rongés d’inquiétude et se demandent comment ils pourront chauffer leurs maisons cet hiver avec des salaires qui diminuent et des prix de l’énergie qui explosent tandis que les dirigeants et les actionnaires de certaines entreprises profitent de l’envolée de leurs bénéfices et dividendes. »
Une nouvelle interdiction européenne des produits issus du travail forcé est essentielle pour répondre à l’augmentation du nombre de victimes de l’esclavage moderne.
La Commission européenne a proposé d’exclure de la vente en Europe les produits identifiés comme résultant du travail forcé, que ce soit au sein de l’UE ou de pays tiers.
Selon une étude de la CES des données Eurostat, les travailleurs les moins bien payés d’Europe ont vu la valeur de leurs salaires chuter jusqu’à 19% cette année, ce qui représente la plus importante baisse des salaires minimums réels de ce siècle.
L’année dernière, le salaire minimum légal a, en moyenne, augmenté de 7,6% dans les 21 pays européens où il existe. Toutefois, dans ces mêmes pays, le taux d’inflation a, en moyenne également, augmenté de 12,4%.
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Alors que l’inflation pousse à la hausse les prix de l’alimentation et de l’énergie et que la guerre en Ukraine s’éternise, les syndicats luttent partout en Europe pour défendre le niveau de vie de leurs membres. Assurer des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail est le cœur de métier des syndicats mais ceux-ci font encore bien davantage. Dans cette édition de Workers’ Voice National UPdates, nous explorons également d’autres manières à travers lesquelles les syndicats œuvrent en faveur d’une meilleure société.
Une étude juridique de la CES révèle que le droit de grève pourrait être affaibli par une nouvelle législation européenne destinée à assurer que le marché unique est à même de résister à des crises telles que la pandémie de Covid.
La Commission européenne s’apprête à publier ce jeudi sa proposition de règlement pour un « instrument du marché unique pour les situations d’urgence » (IUMU) qui instaurerait des mesures d’urgence destinées à garantir la libre circulation ainsi que la disponibilité de biens et de services de première nécessité lors de toute crise future.
Selon une étude de la Confédération européenne des syndicats (CES), dans la majorité des États membres de l’UE, la facture énergétique moyenne annuelle est aujourd’hui supérieure à un mois de salaire pour les travailleurs les moins bien rémunérés.
Pour quelque 9,5 millions de travailleurs, payer leurs factures d’énergie était déjà difficile avant que n’éclate la crise du coût de la vie. En juillet de cette année, les prix du gaz et de l’électricité avaient augmenté de 38% dans l’ensemble de l’Europe par rapport à l’an dernier et les prix continuent à grimper.
De nouveaux chiffres révèlent que, cet été, les entreprises européennes ont versé à leurs actionnaires des dividendes de loin supérieurs à l’inflation alors qu’elles annoncent à leurs travailleurs confrontés à la crise du coût de la vie qu’ils n’ont pas droit à une augmentation de salaire décente.
Selon l’Indice mondial des dividendes récemment publié par Janus Henderson, le montant des rémunérations des actionnaires a augmenté de 28,7% en Europe au cours du deuxième trimestre de cette année.
Un nouvel été de vagues de chaleur mortelle atteste de l’urgence d’une législation européenne sur les températures maximales de travail afin de protéger les travailleurs des conséquences du changement climatique.
Les syndicats exhortent la Commission européenne à agir après deux travailleurs sont mort victime d’un coup de chaleur la semaine dernière en Espagne. En France, où il n’existe pas de température maximale de travail, 12 personnes sont mortes en 2020 suite à des accidents de travail liés à la chaleur.
La Commission européenne partage l’avis des syndicats selon lequel ce sont les augmentations des prix, singulièrement les prix de l’énergie, plutôt que les salaires qui constituent le principal moteur de l’inflation.
Une étude de la Confédération européenne des syndicats (CES) révèle que, en Europe, plus de 38 millions de personnes, bien qu’elles travaillent, ne peuvent s’offrir une semaine de vacances.
La crise du coût de la vie accentue la pression sur les travailleurs dont un nombre croissant font état de leurs difficultés à joindre les deux bouts, ce qui éloigne plus encore la possibilité de vacances.
Suite aux révélations relatives aux activités de lobbying d’Uber qui interviennent alors que l’entreprise poursuit ses efforts pour affaiblir la directive sur les conditions de travail des travailleurs de plateforme, les syndicats demandent au Parlement européen d’enquêter sur le lobbying anti-travailleurs d’Uber auprès de l’UE.
Le Parlement européen a demandé à la Commission de proposer une action législative pour la prévention des risques psychosociaux, pour la deuxième fois en seulement quatre mois.
En pleine crise de la santé mentale en Europe, avec 60 % de journées de travail perdues à cause des risques psychosociaux, le rapport Mental Health in the Digital World of Work devrait être adopté à l’unanimité par les eurodéputés.
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Nous venons de publier l'édition "Eté 2022" de la newsletter de la CES.
Pour lire cette publication, il suffit de cliquer ici.
Bonne lecture
Des entreprises européennes majeures ont été dénoncées et blâmées aujourd’hui pour avoir violé les droits humains dans d’autres parties du monde, ce qui souligne la nécessité d’une action forte de l’UE en matière de responsabilité d’entreprise.
Nestlé, AB InBev et H&M sont parmi les entreprises ayant leur siège en Europe dont le comportement dans le reste du monde est mis sous les projecteurs dans le rapport sur l’Indice CSI des droits dans le monde 2022 récemment publié.
Syndicats et employeurs européens signeront demain un programme de travail comprenant notamment la négociation d’un accord juridiquement contraignant sur le « Télétravail et le droit à la déconnexion ».
La CES, BusinessEurope, SGI Europe et SMEunited signeront ce programme de travail en présence du Vice-président exécutif de la Commission européenne Valdis Dombrovskis lors d’une cérémonie qui aura lieu ce jeudi 28 juin à 15h30 au 5 Boulevard du Roi Albert II à 1210 Bruxelles.
Le Programme de travail 2022-2024 inclut des actions communes dans 6 domaines :
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Bienvenue dans cette nouvelle édition de National UPdates dans laquelle nous mettons en lumière la manière dont les syndicats nationaux œuvrent dans de nombreux domaines pour améliorer la vie et les conditions des travailleurs et de leurs familles. Cela va de la défense des droits des personnes LGBT+ à la protection de la santé mentale, de la lutte contre l’écart salarial entre hommes et femmes aux mesures visant à augmenter les salaires, à préserver l’emploi et à accroître la flexibilité pour les travailleurs après la pandémie de Covid.
La Confédération européenne des syndicats condamne le licenciement autoritaire de juges en Tunisie et soutient pleinement une semaine entière de grève en défense des droits fondamentaux dans le pays.
Des rémunérations plus justes pourraient bientôt devenir réalité en Europe après qu’un accord provisoire sur la directive relative à des salaires minimaux adéquats soit intervenu entre les négociateurs du Parlement européen, du Conseil et de la Commission.
Toutefois, avant que les travailleurs puissent vraiment se réjouir, des obstacles doivent encore être surmontés, principalement lors de la réunion de vendredi prochain des ministres nationaux de l’emploi au sein de l’EPSCO et de la séance plénière du Parlement européen.